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Mademoiselle Na.
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31 octobre 2017

Mlle Na et la liste des défauts... ou comment on vit la séparation comme on peut

La liste de tes défauts

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Sexuellement, tu es nul. Tu as mis des années à accepter de chercher mon clitoris !!!!! Tu es nul, tu n'as jamais pris en compte mon plaisir, tu as toujours fait passer le tien avant. Moi, j'ai tout fait pour que tu te débloques, au début de notre relation. Et quand j'ai réclamé un peu d'attention, tu as vacillé. Ta bite est trop fine. Et tu ne sais pas t'en servir. Quand tu me pénètrais, je n'avais pas de plaisir. Je t'ai dit 200 fois que je ne suis pas vaginale bordel.

Ta langue ? Je ne l'ai jamais sentie là où j'aurais voulu qu'elle aille. Malgré toutes les solutions que je t'ai proposées. Nan, tu es trop immature pour accepter de faire un essai, tu restes enfermé dans ton truc à toi, et tu ne te préoccupes pas de mon plaisir, de mon envie.

Tes doigts, il t'a fallu 10 ans, 10 ans putain, pour comprendre que remuer tes doigts dans tous les sens à l'intérieur de mon vagin ne sert à rien. Que mimer la relation ne sert à rien, si ce n'est à me faire redescendre complètement.

Tes baisers pendant l'amour étaient dégueulasses, des « pious » posés sans aucun sens. Tu as mis 10 ans à savoir m'embrasser pendant le sexe.

On aurait dit un vieillard qui embrassait son chien.

Tu ne me donnais pas de plaisir. Tu t'occupais du tien. 11 ans sans me donner un seul orgasme, et tu te remets pas en question ??!!!!

Et que dire de cette fois où tu es sorti de la douche parce que TOI tu avais fini !!!! Putain de gros égoïste. Et moi ? Ben moi je me suis sentie, violée en fait. Humiliée, utilisée. Un bout de viande.

Et tous ces moments où j'ai changé de position pour que tu termines plus vite parce que je m'ennuyais, parce que tu faisais de la merde.

Il fallait attendre le moment où tu n'avais pas foot, tu n'avais pas console, tu n'étais pas fatigué pour pouvoir faire l'amour.

Une fois dans ta vie, tu as montré un peu de bestialité mais putain, ça n'a pas duré.

 

CE QUE JE VEUX MAINTENANT : je veux jouir, vraiment, entièrement, sans avoir à demander l'autorisation de prendre mon pied. Je veux qu'on me lèche, qu'on me caresse, qu'on me prenne avec violence et passion. Je veux un homme expérimenté, pour pouvoir le sucer, le caresser, faire des trucs avec lui que tu as toujours refusé de faire avec moi. Je veux essayer les relations à 3, à 4, avec des femmes, avec plusieurs hommes. Je veux m'aventurer sur le chemin de mes fantasmes. Je veux qu'on m'attache, je veux attacher, je veux qu'on me griffe, qu'on déchire mes affaires avec les dents.

Plus jamais je ne laisserai un homme prendre son pied tout seul sans moi.

 

Tu es un gamin immature, passif et stupide. Tu veux aller où en vacances ? Je sais pas. Tu veux manger quoi ? Je sais pas. Tu veux aller te promener ? Je sais pas.

Putain mais décides-toi pour un truc une fois dans ta vie, aie un peu de personnalité, affirmes-toi merde. T'es plus un gamin qui n'a aucune opinion. Combien de fois tu as fermé ta gueule quand on t'attaquait, ou qu'on m'attaquait moi, ou que je savais que tu n'étais pas d'accord avec ce qui était dit, mais tu te taisais parce que t'as pas de couilles. Pas d'opinion. Et tu te cachais derrière des arguments aussi bidons que stupides, j'en sais rien, j'ai rien à dire, j'ai pas d'opinion. Putain, tu n'es pas une huître pourtant, tu as un cerveau, non ??? Réfléchis ! Sois un homme merde.

 

CE QUE JE VEUX MAINTENANT : un homme avec des opinions, des principes. Un type qui a des envies, des idées. Pas un mollusque. Un gars avec qui je pourrais avoir un échange intellectuel, qui me portera aussi de temps en temps. Qui osera ouvrir sa bouche face à des gens avec qui il n'est pas d'accord. Pas un macho, juste un être doué de pensée, et courageux. Qui me fasse rire, qui soit mordant et grinçant. Avec qui je peux aller au théâtre et voir des films de cinéma indépendant, autant que des blockbusters.

 

Tu es un gros fainéant, tu n'as jamais envie de rien faire. Il faut te traîner pour faire un truc qui sort un peu de l'ordinaire.

 

Tu es un râleur insupportable. Bah ouais comme t'as pas de couilles, tu ne disais pas les choses en face, alors tu préférais râler dans ton coin plutôt que de venir me dire ce qui te pose problème. Et ça me rendait dingue, ça. Comme si j'allais pas deviner que ça s'adressait à moi. Putain, porte tes couilles mon gars et viens me dire ce qui va pas !!! Jamais content, toujours à souligner ce que j'ai mal fait, au lieu de voir le positif. Et surtout sans voir ce que toi tu faisais de mal. Bah ouais t'es une victime on sait bien.

 

Tu joues la victime permanente. Ta posture préférée de repli : oui tu as raison j'ai tort comme d'habitude. Pauvre type. T'es une victime. Evidemment que les gens se détournent de toi, tu te mets tout seul dans la position de celui qui est maltraité. Remets-toi en question mon gars. Les gens ne risquent pas de t'appeler tout le temps si toi tu ne leur offres pas ce dont ils ont besoin. Tu ne comprends rien aux relations humaines. Tu voudrais que les gens soient toujours là pour toi, mais combien de fois dans ta vie as-tu soutenu quelqu'un qui allait mal ? A part moi, parce que tu n'avais pas le choix. Vas-y compte. Elle est où ta générosité ? Ah ouais, pardon, c'est tout pour ta gueule j'avais oublié. La générosité y en a pas. C'est toi la pauvre victime. Bouh on va pleurer avec toi. Et quand t'auras fini d'être un gosse, tu prendras peut-être enfin des décisions d'homme qui sait.

 

CE QUE JE VEUX MAINTENANT : un homme qui sache se remettre en question, se positionner. Qui aie conscience de ses défauts et de sa part de responsabilité dans ce qui lui arrive. Qui sait qu'il peut agir sur les choses, un type actif quoi.

 

Tu m'as trahie. Plusieurs fois. Tu m'as planté un couteau dans le dos, dans le cœur, tu m'as lacéré les chairs avec. Tu as détruit tout ce en quoi je croyais. Tu étais tout-puissant avec moi, tu savais très bien que tu pourrais me faire souffrir très facilement. C'est toi qui as voulu m'épouser, toi qui as voulu acheter un appart dans ce quartier-là, toi qui as décidé de la couleur du carrelage. Je t'ai aidé, je t'ai porté, je t'ai soutenu, je t'ai fait grandir, tu m'avais promis de me respecter, de me rester fidèle, de me rendre heureuse. Et tu m'as tuée. Tu as tué mes idéaux, mes croyances. Tu as tué celle que j'étais, celle qui avait confiance, qui croyait en la beauté des gens, des choses, de l'amour. Tu as fait de moi une nouvelle chose, un monstre qui n'aura plus jamais de relation sérieuse sans avoir peur. Tu es une belle raclure, une bonne grosse merde. Un connard de mec de base.

Je te souhaite de crever seul, d'être malheureux, de te rendre compte que tu as tout ruiné, de culpabiliser, d'être triste, d'être mal, de ne plus te supporter, que les gens ne te supportent plus, de t'étouffer dans ta « liberté » à la con. Tu as été d'une méchanceté inouïe, cruel, dégueulasse avec moi. Et tu me disais tout ça sans sourciller, sans avoir l'air d'y trouver une quelconque émotion. Putain de fils de pute. Tu sais quoi, tu es comme ta mère en fait. T'as pas de cœur, t'as rien, t'as pas d'émotions, tu t'en fous, tu es dans ton petit nombril de connard d'égoïste de merde, et ce que moi je ressens, ça te passe au-dessus. Trop occupé à niquer ta pute entre deux sacs de fumier, putain quel gentleman, la pauvre j'espère qu'elle n'attend pas que tu la fasses jouir, pour prendre de mes nouvelles le jour qui aurait dû être celui de nos 12 ans. Fils de pute. Salopard. Tu es sale maintenant, tu es dégueulasse, parce que la saloperie que tu as faite t'éclabousse. Tu pues, tu portes sur toi pour toujours cette odeur infecte de traître, de fils de pute, de connard, de sombre merde, de raclure de bouche d'égout.

 

CE QUE JE VEUX MAINTENANT : je veux avoir le pouvoir, je veux décider, je veux que tu t'étouffes dans ta bile, que la réalité te revienne en pleine face violemment, aussi violemment qu'elle m'est arrivée à moi. Je veux que tu aies envie de mourir, de te faire du mal. Je veux qu'on te trahisse comme tu m'as trahie. Qu'on te fasse souffrir autant que tu m'as fait souffrir.

Je veux un homme sûr, pas une connerie de gamin infidèle. Un type clair avec lui-même ; qui n'attendra pas de moi que je sois sa maman, que je lui rappelle de prendre rdv chez le médecin. Qui aura la maturité de travailler sur lui-même, de savoir où il en est. Pas un gosse de 30 ans qui a des soucis avec sa môman.

 

Ce que je veux, ce que j'aurai, c'est ce beau blond de la chorale, c'est aussi le brun charmant du concert de samedi, c'est aussi peut-être ce collègue que j'aime bien. C'est des types que j'ai même pas encore rencontrés. Je suis à donner maintenant, de toutes façons l'amour c'est mort je veux du sexe, de la jouissance, du plaisir, de la tendresse, des caresses, des griffures, des morsures, des vibrations. Je veux vivre dans mon corps, et qu'on laisse mon cœur crever tranquillement.

 

 

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Commentaires
M
Bah moi ça m'a fait rire! ^^ (l'humour c'est un outil formidable, ne t'en prive pas, jamais)
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G
Je te souhaite d'avoir tout ce que tu veux et plus encore, courage ...
Répondre
Mademoiselle Na.
  • Mes histoires de chaussettes dépareillées, mes petites culottes en dentelle, mes longues conversations avec mon écureuil intérieur. Je cause, je papote, je bavarde, je m'épanche, je raconte. Na.
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