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Mademoiselle Na.
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27 décembre 2017

Mlle Na et les pansements 2

Tellement de choses ont changé depuis mon dernier article.

Je ne sais même pas par où commencer.

Faisons-le dans l'ordre chronologique. Cette "première partie" s'arrêtera aux environs de la fin novembre.

Commeçons.

Il y a eu une après-midi avec un petit moral, mon ex me manquait, ou plutôt, la persective de devoir traverser un moment de grand stress professionnel le lendemain (visite d'un conseiller péda pour ma certification) seule pour la première fois de ma vie me faisait flipper. Alors j'ai fait un truc que je m'étais interdit de faire pendant mes années en couple, je me suis connectée sur un chat.

Une après-midi d'échanges sexuels pour certains, pas du tout pour d'autres. Deux conversations en particulier retiennent mon attention, et à la fin, je ne suis plus qu'avec ces deux-là.

L'un est très clair : il veut un échange hot. Ses mots sont les bons, ses propositions les bonnes. Un très bon moment, très excitant. je prends goût à ces échanges virtuels. Une première fois que je fais ça comme ça. Très bon.

L'autre commence la conversation en me parlant de son fantasme ultime. Il bosse dans un magasin de sport et voudrait faire un truc avec une cliente dans son arrière-boutique. Nous discutons beaucoup, de cul surtout, mais pas seulement. Il est correct, poli, corrige ses fautes d'orthographe.

Il veut me rencontrer, je lui dis que non, j'ai mes règles de toutes façons.

Je finis par accepter de l'appeler. Sa voix me fait fondre, ses mots aussi. Sur un coup de tête, je lui donne rdv à mi-chemin entre son taff et chez moi, sur un parking. Il est 19h, je m'habille en speed, prends ma voiture et fonce.

Le type est marié. Ouais, j'avais dit pas les hommes mariés. Mais mon psy dit que ça fait partie de ma guérison.

Je n'ai jamais conduit aussi vite de ma vie.

Nous nous retrouvons sur ce parking, sous un lampadaire, je suis surexcitée, lui aussi visiblement. Je lui saute dessus sans même avoir dit un mot, nous continuons dans sa voiture.

En quelques minutes, je ressens plus de désir que les 6 derniers mois de ma vie.

Le type insiste pour mettre sa main dans ma culotte malgré mes réticences liées à mes règles. Il trouve mon clitoris en 4 secondes et je me raidis, mes jambes vont dans tous les sens.

La fougue se calme un peu, nous discutons. Je lui dis que c'est moi qui décide si on se revoit, quand, et où. Qu'il est absolument hors de question que sa femme aie à souffrir de mon existence. Qu'elle ne doit jamais savoir que j'existe, qu'il doit prendre soin d'elle, qu'elle passe avant tout.

Il n'est plus amoureux d'elle, mais ça c'est pas mon problème. Moi je veux juste du cul, du cul, du cul sans engagement.

Physiquement, ce n'est pas mon type. Il est fin et sportif bien sûr, mais petit. Tant mieux, je sais déjà que je ne tomberai pas amoureuse de lui, et c'est exactement mon objectif.

Nous nous quittons, surexcités, il m'appelle pendant tout son trajet retour, et continue avec ses mots, à faire monter le désir. Nous le faisons par téléphone aussi.

Le lendemain, j'ai prévu de ne pas le revoir tout de suite. Pourtant, lui m'envoie des sms toute la journée, et c'est le seul à penser à la visite de mon conseiller péda et à m'encourager. Il est gentil, attentif, doux. Le soir, je sors de réunion à 18h et je file le rejoindre dans son magasin.

Nous nous sautons dessus dans sa fameuse arrière-boutique. J'ai toujours mes règles, nous sommes donc limités.

Mais c'est un moment très bon, très excitant. J'ai faim de lui, de ses mots, sa voix, son corps, son sexe, ses doigts. Nous nous revoyons le lendemain, avant d'aller bosser, dans un parking souterrain. Bien sûr pour le cul, mais nous discutons aussi, et je commence à entrevoir qui il est. Un écorché vif.

Je vais vous la faire courte. Il devient rapidement mon Sex Friend. Nous nous voyons régulièrement. Il est très attentif à mon plaisir, à moi. Il me répare sur plein de plans. Je connais grâce à lui mes premiers cunnis. Debout dans la cabine d'essayage,le magasin est ouvert, la lumière allumée. Je suis habillée pour la circonstance : robe courte, et bas. Je commence à me caresser seule, il me regarde en terminant de corder ses raquettes puis me rejoint. Sursaut quand la porte s'entrouvre, mais ce n'était qu'une fausse alerte.

Les relations avec lui sont toujours minutées, courtes, frustrantes, excitantes, un peu exhibs.

Et puis un jour, je suis mal. J'ai vécu la journée de PACS de ma soeur comme une torture. Seule parmi tous ces couples qui se bécottent. Mon SF heureusement, est très présent cette journée-là. il m'incite à aller aux toilettes, et nous nous skypons, sans le son, mais avec toute la fougue qui nous est habituelle. Et puis le soir, je finis par inventer une excuse bidon pour me casser de chez ma soeur. J'arrive dans ma voiture, je pleure tout ce que j'ai. Trop de nostalgie, trop de douleur.

Mon SF m'appelle à ce moment-là. Je lui dis que je n'ai pas le moral, que je ne veux pas qu'il me voie comme ça. Il me dit que dans Sex Friend, il y a aussi Friend, et qu'il peut aussi être mon ami, un peu particulier.

Je le rejoins. Il me parle, me console, me réconforte, puis, comme nous sommes incapable de nous retenir, nous nous sautons dessus dans cette arrière-boutique qui a connu tant de nos ébats.

Je passe encore 45 minutes au téléphone avec lui.

Je sens que je commence à m'attacher. Soyons honnêtes. Je suis déjà tout à fait attachée.

Il me fait beaucoup de bien, et ce n'est pas que sexuel. Il a ce côté protecteur, doux, attentionné dont j'ai besoin. Et il m'a redonné confiance en ma féminité.

Pour autant, je ne suis pas amoureuse de lui. Et, à ce moment-là, je pense que lui non plus.

Il vient chez moi quelques fois, à chaque fois sur des temps très courts. Une fois alors que je suis en arrêt pour une avalanche de virus moches surmontés d'un gros coup de déprime. J'apprécie qu'il n'essaie pas de me toucher à ce moment-là. Il est venu en ami, pas pour le Q. Pour autant, toujours incapables de résister...

Il y a eu mon inscription sur Tinder aussi.

Je ne veux pas me concentrer sur un seul pansement, car je sais que je risque alors de tomber amoureuse, ou de devenir dépendante, et vraiment ce n'est absolument pas envisageable.

Je rencontre l'Economiste. Ce type a une bouche dévoreuse et un sexe énorme. Il est aussi exhib que moi, nous commençons dans ma voiture sur un parking, mais lui n'est pas en train de regarder à gauche à droite si quelqu'un va nous voir, il est dans l'instant. J'ai l'impression qu'il va me manger de baisers, et il adore les câlins. La soirée avec lui est formidable, réconfortante, bestiale, drôle. Je commence à prendre goût aux hommes plus âgés.

Mon SF vit assez mal ce rencard. Je lui avais demandé s'il voulait savoir quand je voyais d'autres hommes.

Il se montre protecteur, inquiet à l'idée que je puisse tomber sur un fou. Sans qu'il le dise, je le sens jaloux aussi.

Deuxième rencontre : le Musicien. Avec lui, c'est différent. Nous discutons via Tinder pendant une semaine sans jamais parler de sexe (alors que bon, c'est Tinder quoi!!). Puis rencard, il ne tente rien, ne m'embrasse même pas. Je me dis que je ne lui plais pas. Il m'envoie un message pour me dire que je lui ai plu. Allons bon. Donc il est en mode sérieux.

Ah.

Depuis une semaine, je sens bien que je deviens accro à ses messages, il finit mes phrases et je finis les siennes, il y a une complicité évidente et simple, nous avons énormément de goûts en commun.

J'en parle à mon SF, qui, tout de suite, sans que j'aie rien demandé, s'efface, me disant qu'il veut me laisser vivre cette relation qui peut-être va déboucher sur un truc sérieux, qu'il veut que je sois heureuse, et que si c'est avec ce gars-là c'est formidable etc.

Je pleure pas mal. Je suis perdue. Je ne comprends pas pourquoi ça me fait ça.

Et puis finalement, au bout de quelques heures, je comprends que le musicien n'est pas en mode sérieux. Il veut "une relation d'amis qui couchent ensemble". Sauf que je sens bien moi, que je ne pourrais pas faire ça, être simplement amie avec lui sans en tomber amoureuse. Je mets un stop àcette histoire, en étant très honnête sur le pourquoi.

Et je retourne voir mon SF, qui se montre plus ébranlé que je l'aurais pensé. Je commence à comprendre que je compte pour lui, peut-être plus qu'on ne l'avait envisagé tous les deux. Je lui redis que je ne suis pas amoureuse et que, s'il s'attache, si je lui fais du mal d'une quelconque façon, il faut qu'il me le dise.

Nous continuons à nous voir, à discuter par téléphone, beaucoup.

Un soir de fin novembre, je suis à une soirée pour le PACS d'amis toulousains. J'y vais en traînant les pieds. Célébrer l'amour, entourée seulement de couples qui vont se bécotter, je suis à deux doigts d'annuler. Mais à la place, je m'achète une petite robe noire sexy avec de la dentelle, une nouvelle paire de bas, et je me fais la plus belle possible. Dans l'après-midi avant la soirée, mon SF passe me voir chez moi, il me prend bestialement contre le bar, dans la cuisine, j'adore ce moment, je suis donc absolument reboostée.

J'arrive à la soirée en retard.

Il se trouve qu'il y a 3 personnes que je ne connais pas, des toulousains, amis des gens chez qui nous sommes.

Dont un grand brun.

Mais voilà, nous sommes déjà à la fin de cette première partie. Il faudra patienter pour entendre parler du toulousain, des grésillements, des hiboux, des fous rires, des voyages en avion, des regards.

Et en attendant, il faudrait me souhaiter bon voyage, je pars demain.

:-)

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Commentaires
G
3 mois, le suspense devient insoutenable 😊
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G
Ooooh non ça va être une torture d'attendre :O Mais bon voyage :)
Répondre
Mademoiselle Na.
  • Mes histoires de chaussettes dépareillées, mes petites culottes en dentelle, mes longues conversations avec mon écureuil intérieur. Je cause, je papote, je bavarde, je m'épanche, je raconte. Na.
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