Chapitre 1 : L'EVJF > les faits! Vers 7h,

Chapitre 1 : L'EVJF > les faits!

Vers 7h, contre toute attente, Monsieur Na, qui est d'habitude d'un calme horripilant olympien, est debout, stressé à mort, au taquet. Il me réveille pour que je le rassure. Enfin il ne me réveille pas directement, mais il fait un tel boucan, en parlant aux chats à voix haute par exemple (!!!) que je me réveille.

J'ai plutôt bien dormi, me suis juste réveillée une ou deux fois, avec un vague sentiment d'inquiétude, mais ce matin je suis sereine.

Petit déjeuner léger, douche, maquillage, choix de ma tenue avec application (pas si simple, je m'habille comment : en jean ou en jogging? baskets ou tongs? pull large ou tenue chic?). Je suis prête. Petit à petit, je commence à me sentir toute chose. Pas vraiment du stress, plutôt une impatience grandissante.

Ils arrivent vers 9h40, nous les voyons par le balcon. Nos 4 témoins sont là, et c'est officiel, je suis surexcitée, je n'en peux plus d'attendre! Qui l'eût cru. Monsieur Na stressé de ne rien contrôler, et moi au contraire toute contente d'y être enfin. Il paraît qu'à force de vivre ensemble, les gens finissent par se ressembler...

En arrivant, les filles me coiffent : un boa rose, et un sublime diadème avec un voile de marié. So chic.

Oui, voilà, chic comme ça.

Première consigne : prends tes baskets. Je négocie : si c'est pour marcher toute la journée avec, je préfère prendre mes bottines, je suis beaucoup plus à l'aise dedans (et elles sont beaucoup plus jolies avec ma tenue, mais ça je le garde pour moi). Elles tiquent un peu mais finissent par accepter. Nous partons toutes les 3, pendant que mon Homme reste avec ses témoins. Nous passons au RDC chercher Julie, ma voisine et amie, et chez elle, tous les gars sont là, attablés autour d'un café ou d'une bière (bah ça commence fort!).

Je suis en mode surexcitée totale, je n'arrête pas de poser des questions, de rigoler, de m'extasier. "On va où on fait quoi on part quand y aura qui"... Devant l'immeuble, je vois la voiture de mon amie Bibiche. " Ah ahhh, premier indice, ça veut dire qu'on revient ici après, on passe la soirée chez Julie j'suis sûre, c'est pour ça que tu leur as déposé des bouteilles cette semaine." (Ceci est la première de mes nombreuses interprétations foireuses).

Les filles m'embarquent dans la voiture de ma soeur, je regarde dans le coffre mais ne vois rien, arg, pas d'indices.

Tout au long du chemin, je me transforme en Inspecteur Columbo, le ciré en moins. A chaque clignotant, je dis " ah ahhhh, on tourne là, alors ça veut dire qu'on va à tel endroit, faut pas me la faire à moi, je devine tout moi".

Mes Témoins sont mortes de rire, elles multiplient les fausses pistes. Julie est stressée à l'idée de faire une boulette, c'est trop drôle, elle refuse tout net de me parler, et se contente de me sourire bêtement.

Une vingtaine de minutes de route, je suis sûre de moi : "On va chez la Chauve, c'est sûr, c'est la seule qui a une grande maison pour contenir tout le monde.". Bien joué. Bon, mais encore raté quand même, on va chez ma soeur, qui habite à deux minutes de chez la Chauve.

Je suis accueillie par toutes mes amies, trop contente de les voir toutes là, trop contente de voir ma chère amie d'Allemagne, que je pensais ne pas avoir avec moi.

On m'annonce le thème de la matinée : " Vis ma vie de Monsieur Na". Damned. Je m'imagine prenant un cours de foot au FCNA, c'était donc pour ça les baskets.

Première épreuve : la tenue. En venant me chercher, elles ont fouillé les placards, me voici donc affublée des fringues de Monsieur Na : un jogging, des chaussettes de foot très grandes, un boxer bleu, un maillot de foot jaune fluo, un tee-shirt immonde. Oui, pour jouer au foot, mon cher mari porte du jaune fluo et des tee-shirts très laids. Je me marre en pensant au soin que j'ai pris à choisir ma tenue du jour et croise les doigts pour ne pas avoir à sortir comme ça. Je suis une femme relativement coquette. Pas hyper féminine, dans le sens où je ne porte pas souvent de jupes (vu mon métier) et talons, mais je ne sors jamais Ô grand jamais en jogging. Même pour descendre les poubelles, je m'habille (et me maquille) (oh la vache, je suis une femme superficielle).

J'accepte de bon coeur le défi, et m'arrange pour zapper le boxer (bah il est trop petit, Monsieur Na n'a pas de hanches, il est gaulé lui). Au lieu de le mettre sur moi, je l'enroule autour de mes cheveux, en mode guerrière.

En signe de solidarité, mes amies se font de petits dessins sur le visage et les bras au maquillage, c'est mignon. Bon, un jogging tout moche ça ne suffit pas, je réclame qu'on me dessine un truc sur le bras. J'hérite donc, évidemment, j'aurais dû m'en douter, d'un énorme sexe d'homme. Ca va, ça se cache facilement.

Deuxième étape : le menu. On me présente la chose de façon alléchante : " Petit déjeuner". Youpi, j'imagine Nutella, brioche, crêpes, gaufres...

Ah. Bière - saucisson - camembert au lait cru - chocolat chaud. Ah oui en effet, Monsieur Na adore ces ingrédients, mais z'enfin tout de même il ne les mange pas au petit déjeuner! Ah ben moi si apparemment. Si le camembert et le chocolat chaud ne me dérangent pas, je DETESTE le saucisson et la bière. C'est dégueu la bière, le saucisson hyper gras...

C'est donc d'autant plus drôle pour mes tortionnaires d'un jour.

Bon, en vrai, ça va, je trouve ça drôle comme défi, et je m'y prête de bonne grâce. A tel point que je ne comprends qu'à la fin de ma bière qu'elles avaient juste posé la bouteille pour le principe, mais qu'en fait elles n'avaient même pas prévu de me la faire boire. Ah, il semblerait que je sois très forte pour m'auto-imposer des trucs débiles! :-)

Troisième étape : c'est bien beau tout ça, mais en vrai, après manger, ce que préfère mon homme, c'est bien entendu... le sport! Pouark, encore un point de discordance important entre nous. Je déteste le sport.

Nous voilà donc parties, ballon de foot sous le bras (oh mon dieu, je vais vraiment sortir dans cette tenue??? EN JOGGING bordel!!! Et avec un diadème-voile de mariée sur la tête!!) pour un parc près de chez ma soeur. Il se trouve qu'il fait plutôt beau, un peu frais mais c'est supportable. Il a plu toute la nuit. Le terrain de foot est un but placé au milieu d'un espace rempli d'une gadoue épaisse et visqueuse, et avec des herbes hautes qui m'arrivent aux genoux. Hein hein, j'ai bien fait de prendre mes bottines, elles résistent à l'eau, contrairement à mes baskets en tissu.

Petite partie de foot, joyeusement animée par mes amies de lycée, je ne marque presque pas de buts, je vous ai déjà dit à quel point je déteste jouer au foot??? Le jeu n'est donc pas très intéressant techniquement, si ce n'est pour les glissades magiques et boueuses que nous faisons. On rigole, on se tartine de boue, même si je trouve que l'ambiance a du mal à prendre à ce moment-là. La plupart des filles sont restées sur le bord du terrain et nous regardent sans participer (tu m'étonnes, vu le bain de boue j'aurais fait pareil), donc c'est un peu moins drôle que ça pourrait l'être. J'avoue qu'à ce moment-là, je m'inquiète un peu, sans le montrer. Les amies qui sont là ne se connaissent pas toutes entre elles, et certaines sont très différentes, alors je crains que la mayonnaise ne prenne pas.

Bon, mais pas le temps de réfléchir, la "partie"  est finie, et on me fait deviner le deuxième sport auquel je vais avoir droit : le ping-pong, que mon chéri pratique depuis deux ans en club. Sauf que, pour corser un peu le jeu, mes chères témoins l'ont adapté en "boire-pong". En gros, vous l'aurez deviné, un jeu à boire. Me v'là bien. Je ne mets aucune balle dans le verre de mes concurrentes, rahhhh la honte, il faut dire que je suis nulle commence à être un peu attaquée (elles ont accepté de remplacer la bière par un cocktail mojito) et qu'elles font tout pour me faire boire, y-compris tricher honteusement.

Quatrième étape :la console. Nous rentrons chez ma soeur, et passons à l'épreuve suivante, évidemment le jeu de console. Je confirme, mon chéri a vraiment des goûts de chiotte en matière de loisirs. Jeu de foot sur wii, les piles de la manette nous lâchent rapidement (ohhhh minnnce moi qui avais envie de jouer touuuute la journée).

Mon amie d'Allemagne m'annonce que j'ai réussi mon défi de la matinée, vivre dans la peau de Monsieur Na. Je gagne donc un joli cadre " Diplôme de la meilleur future mariée", que mon amie a fabriqué elle-même, avec toutes les photos des filles présentes. C'est chouette comme cadeau, j'adore.

Bon, je commence à planer un peu, avec le mojito servi copieusement pendant le boire-pong. J'ai bien fait de tricher un peu sur la quantité que je buvais à chaque fois, histoire de m'économiser, et d'être opérationnelle pour la suite.

Cinquième étape : MANGERRRR. Je commence à m'habituer au regard des gens  dans la rue (un jogging bon diou), le diadème ne me dérange pas; il va donc falloir passer à l'épreuve suivante : sortir pour de vrai, pas dans un parc discret vide à cette heure du matin.

Nous prenons le tram, ma Témoin m'annonce un nouveau défi : à leur signal, je devrai réussir un défi : soit faire une bise à quelqu'un que je ne connais pas, soit faire une chorégraphie accompagnée de deux amies, soit lancer un grand jeu de "123 soleil". Nous chopons quelques fous rires : 1 2 3 Soleil dans un tram bondé, c'est drôle, vraiment drôle!

Nous passons par le centre ville, rencontrons quelques groupes avec qui nous rigolons, c'est bon enfant, je ne me sens pas humiliée (bon, je suis en jogging dégueu et recouverte de boue, MAIS j'ai mon diadème qui fait classe) (oui, le mojito rend tout plus classe).

En sortant du tram, comme je n'ai toujours pas mon portable qu'on m'a confisqué, et aucune nouvelle de mon chéri, je demande de ses nouvelles. Les filles refusent de me dire quoique ce soit. Et c'est là que je le vois au loin... Nom de Dzeus. Ils l'ont habillé en lapin rose!! En lapin rose!! Et ils ont même pensé au petit pompon pour la queue!!!

Portés par je ne sais quel élan bizarre, nous courons l'un vers l'autre, et nous nous tombons dans les bras, probablement un peu soulagés de se revoir après cette matinée de rebondissements. Ce que je ressens à ce moment-là restera gravé en moi, je suis tellement contente de le retrouver! Nous nous serrons dans les bras et nous racontons brièvement (et alcooliquement) nos matinées respectives : ils l'ont promené en ville habillé en lapin rose, il a dû vendre des légumes aux passants, imiter des cris d'animaux, relever des défis à la con, et prendre une douche au nuoc-mam. Ah ouais, finalement le jogging bière foot c'était très calme à côté!!

Bon, je suis peut-être un peu alcoolisée, mais je vous assure que le déguisement lui va comme un gant, il est beau comme tout.

Je dis bonjour aux gars que je n'avais pas vus le matin, toute guillerette, et nous nous installons pour pique-niquer dans le parc, juste à côté de la rivière, dans un coin bucolique à souhaits. Nous croisons un couple de mariés en pleine séance photos et prenons la pose avec eux, c'est drôle et inattendu!

Pendant le pique-nique, il se met à pleuvoir, allons bon. Nous déménageons quelques mètres plus loin, à l'abri. La musique est mise, les cubis sont sortis, bref, l'ambiance est caliente!!

Et puis à la fin du repas, le thème de mon après-midi est annoncé : chacune des filles présentes a préparé un souvenir qui la relie à moi, un objet et un lieu de la ville associés.

Je vais donc devoir deviner grâce à des énigmes les différents lieux dans lesquels nous allons aller. Ma soeur a l'idée formidable de m'offrir une baguette de sucre en poudre rose, que j'utilise en guise de baguette magique. Je me sens sur un petit nuage de bonne humeur, je prends tout à la rigolade, même les nuages de lacrymos qui nous chatouillent les narines. Il faut dire que ce samedi est un jour énorme de manifestation contre la loi "Travail" dans ma ville, et que ces derniers mois, chaque manif est le lieu de débordements, tant chez les "casseurs" que chez les flics. Cela fera l'objet d'un futur article.

Il n'y a donc aucun tram-bus en centre ville du fait de la manif, nous allons devoir tout faire à pieds. Au départ, j'avoue que je suis un peu exténuée d'avance à l'idée de tout ce que nous allons devoir marcher. La première étape, l'appartement où nous avons vécu notre enfance ma soeur et moi, est à l'autre bout de la ville, et j'en ai déjà un peu plein les pattes. Mais je décide de prendre cela avec fantaisie et distribue mes paillettes de sucre sur tout le monde en chantant " Cocaïne gratuite! La Fée Cocaïne arrive en ville, préparez vos narines! Paillettes d'amour en poudre, des câlins des bisous j'en veux tous les jours!".

Oui, bref, je suis déchaînée.

Nous passons à côté de la Fête Foraine, et je redoute d'être obligée de monter dans un manège, pour le coup je n'aime pas du tout les sensations des manèges, je mets mon veto tout de suite. Mais les filles me proposent de choisir mon manège, je vais donc... au stand de tir! J'adore le tir, j'en ai souvent fait quand j'étais gamine. Pour une pacifiste bisounours comme moi, c'est assez paradoxal.

Bien sûr, mes amies ne me prennent pas trop au sérieux, et pourtant, même avec 3 grammes dans chaque poche, je réussis presque du premier coup à éclater tous les ballons et gagne un "hondamania"!! Hé ouais, je les ai soufflées les copines. Nan mais. Ca a donné lieu à une chouette photo : ma tête surmontée d'un diadème en train de viser, ça donne.

Nous passons donc aux différentes étapes de ma vie, dans l'ordre chronologique des souvenirs : les batailles de poupées barbies avec ma soeur, les cours de flûte du collège avec ma Témoin et deux autres amies, avec un quizz en mode " Action ou Vérité" d'une grande drôlerie, un blind-test de rue sur les musiques de nos années collège,puis le lycée, le café des 2 gares où j'ai passé beaucoup de temps à jouer aux cartes en séchant les cours de philo, la gare d'où je partais pour aller en Allemagne, l'église en haut de la rue où ma Fifi et moi avions déposé un cierge (pourtant athées toutes les deux), au cas où, avant de passer notre bac, et avions vécu un chouette délire sur Jésus...

Chacune a préparé des petites choses pour me faire deviner le souvenir auquel elle pense. Je reçois un défi : chanter une chanson en Allemand devant la gare, avec une grosse grappe de CRS qui nous regardent bizarrement. Ah ah ah. Nous nous installons au Café où nous allions tout le temps au lycée, la manif a l'air d'être bien tendue encore, le patron finit même par fermer la porte à clefs et commence à descendre le rideau car les CRS viennent de prendre position juste devant. Il règne une certaine tension, y-compris chez certaines de mes amies, les unes parce que pas habituées aux manifs, les autres parce que révoltées par la situation. Moi, au milieu, je suis inatteignable, je m'en fous, j'suis sur mon nuage, en plein kiff.

Nous mangeons quelques frites, buvons un coup. Cette pause est tout à fait salutaire, je suis un peu crevée! Les filles m'offrent une vidéo de fou qu'elles ont tourné, dans laquelle elles rejouent les scènes de notre vie quotidienne de lycéennes : on se retrouve au café le lundi matin avant d'aller en cours, on est en retard, on court, le lycée est fermé, elles me convainquent d'aller au Jardin des Plantes en face, et veulent me faire fumer des trucs... Ahhh, ces scènes sont tellement réalistes, que j'ai même un sérieux doute un long moment sur l'année où elles ont été tournées! Elles se sont habillées comme à l'époque, ma Témoin avec son pattes-d'èf rose fluo, son foulard dans les cheveux, ma Chauve en mode Grunge et L. en intégrale jean, c'est tellement ça!! Et elles sont tournées sur les vrais lieux en plus! Bref, comme à leur habitude, mes amies chéries ont tout bon, elles sont hyper créatives.

Nous entrons dans l'église avec Fifi, pour remettre un cierge comme il y a hum douze ans, en faisant le voeu de revenir toutes les deux mettre un nouveau cierge dans douze ans. C'est un chouette moment. Par respect, j'ai enlevé mon boa et mon diadème. Je suis en jogging certes mais ça passe. J'ai bien fait, car le curé est là, en train de lire silencieusement, et il lève la tête vers nous.

Ah, oui, euh, bon, j'avais juste oublié l'énOOOrme sexe d'homme dessiné sur mon avant-bras.

Le curé n'a pas réagi, il doit être habitué à voir des sexes d'hommes des gens bizarres.

A ce moment, je n'ai absolument aucune notion du temps puisqu'on m'a confisqué mon portable, les filles m'annoncent une bonne nouvelle : je vais pouvoir prendre un bain moussant!

Ahhh, enfin!

Nous rentrons chez moi en tram, c'est encore un chouette moment, je n'arrête pas de sourire, en pensant à tous les souvenirs remémorés aujourd'hui, à l'amitié qui dure toute la vie, à mon bain moussant à venir.

A la maison, je suis dans la salle de bains quand mon chéri me rejoint, il me raconte son après-midi : ils ont fait du laser game puis un truc de foot dans des bulles géantes. Il s'est éclaté, il est aux anges lui aussi!

Nous nous préparons, et Ô joie Ô soulagement intense : j'ai le droit de quitter le jogging! On me propose une tenue que j'adore, féminine, et j'ai même le droit de me remaquiller!

J'en profite pour regarder l'heure : 21heures déjà!! Je n'ai pas vu le temps passer, c'est dingue.

Le prochain RDV est à 22heures, nous devons donc partir vers 21h30. Je profite de ce temps entre filles avec mes deux Témoins et Fifi dans ma chambre, en mode " échange de mascara". Ma Témoin, extrêmement pudique d'habitude, me fait une belle déclaration d'amitié, à sa manière. J'en pleure d'émotion. C'est le moment "Vive le waterproof".

Nous repartons en ville où nous faisons un petit tour par l'AG de la Nuit Debout, mes amies savent que j'avais très envie d'y aller, encore l'objet d'un nouvel article à venir. Puis nous allons dans un resto de brochettes et viandes grillées où nous avons droit à un vrai festin, entre la viande et le vin, pouh!

Fin de la nuit en boîte, avec du champagne offert par un des témoins de Monsieur Na. Yiiiiiaaahhhhhhh La piste est à nous!!!!! (Enfin à moi plutôt, Monsieur Na n'aime pas trop les boîtes. Ok, il déteste. Il est venu pour faire plaisir à ses témoins, mais en vrai, il n'en mène pas large dans cet endroit où il n'est pas à l'aise, un peu statufié par le côté " bling bling" de l'endroit).

Au retour à la maison, nous découvrons une surprise : des pétales de roses posés partout par terre jusqu'à notre lit où nous attendent des jeux et accessoires coquins, des bougies, et une grosse bouteille de Champagne.

Epuisés mais encore tout remplis d'adrénaline et de joie, nous avons même commencé à tester tout ça avant de nous endormir, comme des masses, au petit jour.

Mademoiselle Na.

Dans un prochain article, Mademoiselle Na fera le bilan de cette journée, mais pour l'instant, elle te laisse, elle a un jardin à arroser.

Comments

[Gaia]

Sympa d'avoir des amies comme ça, ça fera de jolis souvenirs :)